lundi 28 avril 2025

MAI arrive ....Rappel RTT chez Open


👉 Seuls les productifs en Inter-mission peuvent se voir imposer des jours de RTT.

Si vous n'êtes pas dans cette situation, vous avez le droit de refuser !

mardi 22 avril 2025

Optimisation ... pression... plus de lien social ... et pourquoi pas nous rejoindre ?

 


Entre optimisation, pression à la performance et mobilité


Selon le 14ᵉ baromètre « État de santé psychologique des salariés français », réalisé par Empreinte humaine et OpinionWay, 60 % des salariés – et jusqu'à 7 cadres sur 10 – disent percevoir une montée de l'individualisme au travail

Moins de pauses partagées, moins d'élans spontanés, plus de silences fonctionnels. « On accuse souvent le télétravail d'être à l'origine de ce phénomène, regrette Christophe Nguyen, psychologue du travail et président du cabinet Empreinte humaine. Comme si la distance suffisait à tout expliquer. » Il s'interrompt un instant, choisit ses mots. « Mais la cause est plus profonde. Pour moi, elle tient surtout à un système managérial fondé sur la compétition permanente. »

Les objectifs individuels, les tableaux de bord, les indicateurs de performance. Chacun progresse dans son couloir, concentré sur ce qu'il doit livrer. Compté, évalué, comparé. « On veut tout mesurer, même ce qui ne se mesure pas. La finesse d'un échange, l'intuition d'un collectif, la qualité d'une coopération. On essaie de tout faire rentrer dans des cases. » À force de quantifier, on finit par appauvrir ce qui relie. Et la conjoncture ne fait que renforcer cette logique. 

Dans un climat économique incertain, les entreprises traquent l'optimisation : réduire les coûts, maîtriser les marges, faire plus avec moins. « Les équipes s'ajustent. On garde les profils les plus solides, ceux qui tiennent. Et tant pis pour les autres », ajoute-t-il.

Autre réalité, tout aussi structurante : dans ce tourbillon d'optimisation et de pilotage par les chiffres, les entreprises peinent à reconnaître la valeur de leurs forces internes. Pour espérer un peu plus de reconnaissance ou un simple ajustement salarial, beaucoup de salariés n'ont d'autre choix que de partir. Là où les générations précédentes bâtissaient leur parcours au sein d'une même structure, gravissant les échelons au fil des années, l'OCDE souligne qu'aujourd'hui, on change de poste en moyenne tous les cinq ans. Une cadence plus rapide, qui fragilise les attaches, rend les collectifs plus poreux, et laisse peu de temps à l'amitié. Pas celle des réseaux ni des liens forcés, mais celle qui naît dans les marges, au détour d'un couloir ou d'un creux dans la journée, et qui finit, sans bruit, par donner au travail un peu de sa chaleur.

Alors oui, la colleague zone peut sembler anecdotique. Un mot de plus dans la novlangue du travail, rangé entre quiet quitting et soft skills. Et pourtant. Elle dit, en creux, ce que l'on ne veut pas toujours voir : des liens qui peinent à se nouer, une forme de retrait poli qui s'installe. Et ce que les salariés venaient encore chercher au bureau – un collectif, une reconnaissance, une forme de présence – s'efface, absorbé par la routine des objectifs, les marges à défendre, la pression du livrable.

Pour Christophe Nguyen, c'est le symptôme d'un système court-termiste, qui abîme autant la santé mentale que le lien social, qui assèche l'envie et délite l'engagement. À force de traquer la performance, on vide le travail de ce qui le rendait vivable. Il ne reste qu'un contrat, sec et sans détour : du temps contre un salaire. Le reste s'efface. L'envie de partager. Le plaisir d'être ensemble. La sensation, même fugace, d'appartenir à quelque chose. Et, au bout de la chaîne, des silhouettes immobiles derrière leurs écrans – presque indiscernables des machines qu'elles font tourner.

mercredi 19 février 2025

NAO 2025 : nos propositions sur les Salaires, égalité pro. et QVT


Négociation sur la rémunération

Concernant les négociation sur la rémunération, notamment, sur les salaires effectifs, nous souhaitons que cette négociation s'accompagne d'un volet relatif aux écarts de rémunération et de différence de carrière entre les femmes et les hommes.

Nous souhaitons connaître les salaires effectifs des fonctionnels correspondant aux salaires bruts, par catégorie professionnelle (employé, technicien, agent de maîtrise, cadre), incluant les primes et les éventuels avantages en nature. Ainsi que l’augmentation moyenne obtenue sur les trois dernières années par ce groupe et par catégorie professionnelle.

Nous souhaitons connaître les salaires effectifs des productifs correspondant aux salaires bruts, par catégorie professionnelle (employé, technicien, agent de maîtrise, cadre), incluant les primes et les éventuels avantages en nature. Ainsi que l’augmentation moyenne obtenue sur les trois dernières années par ce groupe et par catégorie professionnelle.

Le bilan sur les trois dernières années des deux garanties de rattrapage salarial prévues par la loi : l'une pour les retours de congé de maternité, la seconde pour les représentants du personnel.

Nous aimerions qu’un effort soit porté sur les indemnités de stage et les salaires des apprentis, connaître leur progression et montant sur les trois dernières années.


Négociation sur l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes et la qualité de vie de travail

· L’articulation entre la vie personnelle et la vie professionnelle pour les salariés :

o La parentalité : amélioration des conditions du congé parental pour les femmes et les hommes, du temps partiel pour lesquels le maintien des cotisations d'assurance vieillesse et des retraites complémentaires.

Mettre en place un dispositif de don de jours de repos au bénéfice d'un salarié assumant la charge d'un enfant atteint d'une maladie ou d'un handicap.

o Améliorer l’aménagement du temps de travail pour les salariés en charges d'un ascendant ou d'un proche malade ou handicapé ;

· L’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes 

Elle s'appuie sur les données de la BDESE (base de données économiques et sociales de l'entreprise) et porte sur :

o Les objectifs et les mesures permettant d'atteindre l'égalité professionnelle, notamment en matière de suppression des écarts de rémunération, d'accès à l'emploi, de formation professionnelle, de déroulement de carrière et de promotion professionnelle ;

o Les conditions de travail et d'emploi ;

o Les conditions de la mixité des emplois

 


· Pour les salariés à temps partiel : 

le maintien des cotisations d'assurance vieillesse à hauteur d'un temps plein et des conditions dans lesquelles l'employeur peut prendre en charge tout ou partie de ce supplément de cotisations.

· Pour les salariés handicapés : 

Nous proposons de lancer les négociations d’un accord d’entreprise sur l'insertion professionnelle et le maintien dans l'emploi des travailleurs handicapés, notamment les conditions d'accès à l'emploi, à la formation professionnelle et à la promotion professionnelle, les conditions de travail et d'emploi et les actions de sensibilisation de l'ensemble du personnel au handicap.

· Pour les tous les salariés : 

· Nous proposons de lancer les négociations d’un accord d’entreprise sur le régime de prévoyance et le régime de remboursement complémentaire de frais de santé.

· Nous aimerions aussi des mesures visant à améliorer la mobilité des salariés.

TRACT de début d'année 2025



 


Les (Négociations) Annuelles Obligatoires : 

 La loi impose des réunions annuelles, pas d’aboutir à un accord négocié. Toute demande entraine un calcul aboutissant à un montant trop élevé pour la direction mais sans aucune contre-proposition de sa part. Le formalisme est donc bien respecté. En attendant le pouvoir d’achat s’érode, par exemple sur les indicateurs suivants Ticket Restaurant (TR), Sur temps de trajet (IST)*, Télétravail (ITT)**


En conclusion la politique sociale c’est « encéphalogramme plat » 


*Le sur-temps de trajet indemnise par 1/2 heure jusqu’à 3 H, pour 5 heures de trajet quotidien le salarié perçoit 8 € 
 ** Les indemnités de télétravail n’indemnisent que 2 jours dans la semaine au plus à concurrence de 5€/j pour le mois ; alors que l’URSAFF autorise jusqu’à10,70 € pour un jour par semaine et ne limite pas le nombre de jours dans la semaine.

Pour rappel, ces montants n’ont pas été négociés, ils résultent d’une décision unilatérale de l’employeur.
C’est son droit...

 Un seul point positif : il y a une marge de progression pour les futures NAO  :-)


Mutuelle : notre direction a négocié une prorogation du contrat avec Harmonie Mutuelle. 
Nous continuons à payer sans voix au chapitre… 

 SUITE DES BONNES NOUVELLES …. 

L’État supprime les aides à l’achat d’un vélo : il ne vous reste que deux mois pour en profiter. Il ne vous reste plus que quelques semaines pour acheter un vélo à prix réduit grâce aux aides de l’État, qui prendront fin le 14 février 2025. En effet, un décret publié le 29 novembre 2024 va mettre un terme à ces aides financières. 
 Les titres-restaurant ne seront plus autorisés dans les supermarchés au 1er janvier 2025. 
Le gouvernement avait fait voter à l’Assemblée nationale une prolongation de l’usage des titres-restaurant dans les supermarchés, étendue jusqu’à fin 2026. Mais, « conséquence directe de la censure » du gouvernement, le processus législatif n’ira pas à son terme, confirme Laurence Garnier, secrétaire d’État à la consommation.









jeudi 4 juillet 2024

😠Alerte sur la BU H4 OPEN à Tours ( gestion d’infrastructures/infogérance )

 ðŸ‘¿ La BU H4 (gestion d’infrastructures/infogérance) va mal !!


Mais ces derniers temps, cela s’est aggravé :

  • Le 6 juin, on nous annonçait le départ du directeur du CDP (le 3 ème en 3 1/2 ans)
  • Les résultats sont négatifs depuis des années. Mais la baisse semble s’accélérer.
  • Le « pipe » des avant-ventes est à marée basse, les SLA (Service Level Agreement)

dégringolent, plusieurs de nos principaux clients menacent de ne pas renouveler.


Le but de la direction est de remettre le client au centre du dispositif et nous a fait part d’une future

organisation par « squads » : un squad par client ou groupe de clients en remplacement de l’actuelle

organisation par métier (une équipe réseau, sécu, linux, SDM, CP…etc) qui facilitait la mutualisation

des ressources.

Pour la CGC, cela pourrait permettre à certains d’élargir leurs domaines de compétences en étant

amenés à intervenir dans des domaines nouveaux, avec une plus grande autonomie, de nouvelles

responsabilités…

La plus faible mutualisation des ressources devrait entrainer un besoin d’augmentation à moyen

terme des effectifs, un temps plus long pour se former et être opérationnel, et donc un besoin accru

de fidéliser les salariés (ce que la direction s’est toujours montrée médiocre à mettre en place) et une

meilleure agilité pour trouver les ressources manquantes : là encore, sans une évolution de ses

pratiques, la direction risque d’aller dans le mur…

L’équipe locale CGC est à votre disposition...

🔓Congés payés acquis durant un arrêt maladie ( loi du 22 Avril 2024 )

 Congés payés acquis durant un arrêt maladie

ou un arrêt de travail non professionnel


La loi du 22 avril 2024 modifie l’acquisition des congés payés en cas d’arrêt maladie. Désormais, les périodes de maladie ou d’accident du travail, même non professionnels, sont assimilés à du temps de travail et permettent d’acquérir des jours de congé. Les salariés en arrêt de travail à cause d’un accident ou d’une maladie non professionnelle vont continuer à acquérir des droits à congés payés à hauteur de 2 jours par mois, dans la limite de 24 jours par an.

Cette loi est en principe déjà prise en compte par OPEN pour les arrêts postérieurs au 22 avril 2024.

Mais elle devrait aussi avoir un effet rétroactif jusqu’en 2009, dans l’entreprise à laquelle vous appartenez actuellement (OPEN) ainsi que dans vos anciennes entreprises dans lesquelles vous étiez depuis moins de 3 ans. Je dis « devrait Â» car la jurisprudence n’est pas passée par là et il y a encore quelques zones de doute.

Pour profiter de l’effet rétroactif, nous vous conseillons d’en faire rapidement la demande à votre service de paie. 

Nous vous conseillons de demander la récupération de vos congés payés ainsi que les congés d’ancienneté, la prime de vacances et la participation.

Les salaires et congés sont, chez OPEN automatiquement payés pour les arrêts de moins de 3 mois. Donc tout arrêt de moins de 3 mois ne donnera pas droit à de nouveaux congés.

En cas de difficulté, contactez votre représentant CFE-CGC, car la direction ne nous a pas caché sa posture attentiste, voire sa volonté de résistance à appliquer la rétroactivité.


TRACT d'informations du premier semestre 2024

Les oubliés de l’entreprise 

Quand on vous parle d’oubliés de  l’entreprise, les uns pensent aux  managers, les autres aux salariés  souffrant de handicaps, aux seniors, etc  â€¦ Chez OPEN se sont tout simplement  les fonctionnels. Qui n’a pas remarqué  que l’entretien annuel n’est pas adapté,  que la fiche de fonction ou de poste  n’existe pas ou tout simplement évolue  au gré de votre manager du moment.  Sans oublier la phrase ou on vous laisse  entendre que vous n’aurez plus  

d’évolution après avoir entendu pendant  des années qu’il faut prendre plus de  travail pour qu’on envisage  

éventuellement une augmentation qui  finalement se transforme en prime dans  le meilleur des cas. 

Combien d’entre nous se dise au  moment ou finalement après des années  vous avez cette augmentation tant  attendue, « est-ce que je dois l’accepter  car au final cela fera diminuer ma prise  en charge par la CAF et augmenter mes  impôts et non mon pouvoir d’achat » ou  combien d’entre nous se dise depuis un  moment « comment faire pour  

augmenter mon pouvoir d’achat ? » Quel est l’avenir et quelle espérance de  carrières chez OPEN pour cette tranche  de la population oubliée ? 

SA

Petit point, à toutes fins utiles 

La renonciation aux jours de fractionnement 

Un accord d’entreprise ou d’établissement (à défaut, un  accord de branche) peut fixer les règles de fractionnement  du congé et donc écarter l’attribution de jours de  fractionnement (c. trav. art. L. 3141-19). L’accord du salarié  est alors inutile (cass. soc. 1er décembre 2005, n° 04- 40811, BC V n° 354). 

À défaut de stipulation conventionnelle, le salarié peut  renoncer à ses jours de fractionnement à titre individuel  (c. trav. art. L. 3141-19). 

La renonciation individuelle du salarié doit  

être expresse, elle ne peut pas se présumer (cass. soc. 19  juin 2002, n° 99-45837, BC V n° 207). Elle ne peut résulter  ni d’une note de service (cass. soc. 17 décembre 1987,  n° 85-41979, BC V n° 770), ni d’une simple information par  voie informatique (cass. soc. 1er décembre 2005, n° 04- 40811, BC V n° 354). 

Une renonciation est valable même lorsqu’elle  

est demandée par l’employeur (cass. soc. 6 octobre  2015, n° 14-21168 D). La renonciation écrite peut prendre  la forme d’une demande de congé fractionné comportant  une clause de renonciation aux jours supplémentaires,  signée du salarié (cass. soc. 16 juin 1976, n° 75-40198, BC V  n° 381). 

Source : RF Social




Vos Contacts 

Eric VALENSI DSC  

06.09.24.04.64 

Florence BANNIER DS - Sud

07 76 69 80 11

Philippe GEROME DS - IdF

06.62.94.03.53  

Roger RIVIERE DS - Ouest

06 46 70 49 36

Philippe KERISIT Blog Master - IdF 

Benoît DUPRE DS - IdF

06 60 06 56 78

📧cgc.groupe.open@gmail.com


Sinon, les sujets sur 2024 ? 

GEPP : Là-dessus pas de surprise, la Direction (son représentant) est plutôt fermé, on part des  fonctions OPEN REPERE et pas plus, les fonctionnels ne sont pas concernés et ne seront pas  abordés dans cette accord. Il n’envisage pas d’étendre l’accompagnement pour une employabilité en  cas de disparition d’un poste vers l’extérieur de l’entreprise uniquement au sein de l’entreprise. 

On devrait nous fournir un premier draft d’une proposition d’ébauche mais pour le moment la  signature d’un accord est plutôt mal engagée du moins sur ce sujet. 


DDADUE KEZACO ? 

Diverses Dispositions d’Adaptation au Droit de l’Union Européenne (DDADUE) 

En gros à compter du 24 avril 2024, la nouvelle loi applicable définit les droits pour les  arrêts en maladie hors professionnel, professionnel et accident du travail. 

Sauf que La direction a été sollicitée à plusieurs reprises par la CFE-CGC à travers les CSEE  et le CSEC. 

Quel est le dispositif que la direction a l’intention de mettre en place avec notamment les points  à retenir : 

• Acquisition des jours de congés payés en cas d’arrêt pour accident ou maladie non professionnel. 

• Période de report: 

â–ª Pilot est-il capable de gérer les périodes de report de 15 mois. 

â–ª Concernant la nouvelle période de prise (01/06/2024 à 31/08/2025) les  

arrêts maladie n’ont pas générés de CP alors que la loi du 24 avril 2024 est  

antérieure au 01/06/2024. 

• Un dispositif rétroactif 

• L’assimilation à du temps de travail effectif : 

o Droit à prime vacances 

o Droit à CP ancienneté 

o Droit à la participation 

La direction n’a toujours pas donné sa réponse ce qui inquiète la CFE-CGC 

RR 

Votre équipe locale CFE-CGC est à votre disposition…